6 sites de services aux automobilistes qui fonctionnent avec abonnements (39,90 euros/mois) : comment résilier ?

Au menu :

1. La présentation des 6 sites, de leurs sites secondaires (très important car c’est là que se passe la résiliation !) et de leur concept
2. Quelques témoignages d’internautes
3. Comment détecter et stopper ces abonnements ?
4. Les solutions pour ne plus tomber dans le piège

Présentation des 6 sites, de leurs sites secondaires et de leur concept

ab-auto.net, esp-auto.net, vehim.net, esp-auto.com, auto-c.net, p-auto.net, centre-automobiles.com, espace-vehicule.com, mon-vehicule.com, espace-automobile.com, fiche-auto.net, place-auto.com… Plusieurs sites de services aux automobilistes se distinguent par un modèle commercial basé sur des abonnements plus ou moins cachés, souvent au tarif de 39,90 € par mois. Derrière des services pratiques comme l’évaluation de véhicules ou la commande de certificats, se cache un abonnement mensuel peu visible, automatiquement activé si l’utilisateur ne résilie pas dans les 48 heures. Voici les six principaux sites concernés, leurs alias secondaires et leur concept :

1. Centre Automobiles (centre-automobiles.com)
   Ce site propose des outils comme l’évaluation de véhicules, le décodeur VIN et l’assistant de vente. Les prélèvements liés à ce site apparaissent sous l’intitulé HPY*ab-auto.net et sont associés au site secondaire ab-auto.net.
2. Espace Véhicule (espace-vehicule.com)
   Plateforme dédiée à la gestion automobile, elle offre des services tels que les certificats de non-gage et les évaluations de voiture. Les prélèvements figurent sous le nom esp-auto.net.
3. Mon Véhicule (mon-vehicule.com)
   Ce portail se spécialise dans la vente et la gestion de véhicules. Il est lié au site secondaire vehim.net, où les prélèvements mensuels sont enregistrés.
4. Espace Automobile (espace-automobile.com)
   Similaire à Espace Véhicule, il propose des services automobiles variés. Les prélèvements sont identifiés sous l’intitulé esp-auto.com.
5. Fiche Auto (fiche-auto.net)
   Ce site offre un décodeur VIN et d’autres outils d’aide à la gestion de véhicule. Les prélèvements associés apparaissent sous le nom auto-c.net.
6. Place Auto (place-auto.com)
   Outil d’évaluation et de mise en vente de véhicules. Les prélèvements sont enregistrés sous p-auto.net.

💡 Ces sites, édités par la société irlandaise Vivometric Limited, partagent une mécanique commerciale similaire : attirer les utilisateurs avec des offres alléchantes à très bas prix, pour ensuite les abonner automatiquement à un service mensuel.

Témoignages d’internautes ayant des dépenses intitulées p-auto.net, esp-auto.net ou auto-c.net

Ces abonnements cachés ont pris au dépourvu de nombreux internautes. Voici quelques témoignages :

• Caroline, 34 ans :
  Je voulais simplement obtenir le numéro VIN de ma voiture. Le site proposait de me le donner pour 0,99 €, ce qui m’a paru raisonnable. Deux semaines plus tard, je découvre un prélèvement de 39,90 € sous le nom HPY*ab-auto.net. J’ai mis des heures à comprendre d’où ça venait.
• Lucas, 27 ans :
  « J’ai cliqué sur une publicité pour un certificat de non-gage à 1 €. Tout semblait clair, mais je n’ai pas vu que je souscrivais à un abonnement. Ce n’est qu’en vérifiant mes relevés bancaires que j’ai vu un prélèvement de 39,90 € par une entité inconnue vehim.net. »
• Ahmed, 52 ans :
  « J’ai voulu comparer des spé techniques de 2 voitures sur espace-vehicule.com. Après une recherche rapide, j’ai quitté le site sans rien finaliser (enfin du mois pas trouvé l’info que je cherchais. Ai effectué un petit achat qui ne m’a pas servi). Pourtant, j’ai été facturé un abonnement à esp-auto.net. »

Comment détecter et stopper ces abonnements ?

1. Vérifiez régulièrement vos relevés bancaires

Soyez attentif à tout intitulé inhabituel ou non identifié, comme auto-c.net ou p-auto.net. Les prélèvements suspects sont souvent peu évidents à repérer.

2. Identifiez l’origine du prélèvement

Lorsque vous découvrez un prélèvement suspect, une simple recherche en ligne avec l’intitulé peut vous aider à identifier la société à l’origine.

3. Résiliez immédiatement

Ces sites demandent souvent une résiliation via leur interface ou un email spécifique. N’hésitez pas à contacter également votre banque pour contester le prélèvement si la résiliation est complexe.

4. 💡 Utilisez des outils spécialisés

Si vous êtes complètement perdu ou paniqué : pas de paniques ! Des plateformes comme 👉 jarretelesfrais.com 👈 peuvent vous guider dans la résiliation et vous expliquer les démarches nécessaires pour stopper les prélèvements en toute simplicité. Ce service (payant) met à votre disposition un professionnel qui échange avec vous pas mail jusqu’à ce que votre problème soit résolu !

Les solutions pour ne plus tomber dans le piège

1. Lisez les petites lignes : avant de payer un service en ligne, prenez le temps de lire les conditions générales, même si elles sont longues et fastidieuses.
2. Privilégiez des sites officiels : pour des démarches administratives comme un certificat de non-gage, passez par des sites publics ou des plateformes reconnues.
3. Utilisez des cartes bancaires virtuelles : cela permet de limiter les montants et les durées des paiements.
4. Faites connaître ces pratiques : parlez-en autour de vous, partagez des témoignages et des solutions. Plus ces pratiques seront connues, moins elles auront d’impact.

Ensemble, combattons les arnaques en ligne

Ces pratiques sont conçues pour tromper les utilisateurs, mais elles ne sont pas une fatalité. Si cet article vous a été utile, n’hésitez pas à le commenter et à le partager pour sensibiliser vos proches. 🧠