Comment fonctionnent les arnaques de type smartphone à 1 euro ou Macbook à 1 euro ?

Aujourd’hui, nous allons tenter de “décortiquer”, images à l’appui, les mécaniques des arnaques de type “iphone à 1 euro” (ou tout autre type de produit, généralement technologique… et cher !).

Pourquoi autant de gens se font encore avoir par la fameuse arnaque de l’iphone à 1 euro ?

Et bien parce que bien souvent, comme nous allons le découvrir, le produit à 1 euro n’est pas présenté comme un cadeau tombé du ciel, mais comme une récompense offerte à l’internaute en échange d’une action qu’il a effectué (par exemple, répondre à un sondage).

On s’est éloigné des classiques “Félicitations, vous êtes le 100 000ème visiteur du site” (qui ne trompe plus grand monde) pour s’orienter vers des mécanismes beaucoup plus subtiles : ceux de “l’échange de bons procédés” → “Je donne de mon temps en répondant à un sondage. L’action que j’ai faite me permet d’être récompensé.”

Comment fonctionnent ces arnaques ?

Premier point : les sociétés derrière ces arnaques utilisent (illégalement) une marque très connue pour inspirer un maximum de confiance à l’internaute. Les internautes qui nous contactent suite à ces arnaques nous expliquent souvent qu’ils avaient, au départ, cliqué sur des liens (dans des newsletters, sur des publicités ou autres) liés à de grandes marques : Orange, SFR, Lidl, Amazon et bien d’autres…

Deuxième point : proposer un “deal”, c’est à dire, pas juste un cadeau pour un cadeau mais une récompense en échange d’une action (répondre à une enquête, à un sondage…).

Troisième point : simuler la rareté en donnant l’impression que l’offre est limitée (exemple : “plus que 3 téléphones disponibles” ou encore “offre valable pour 4 minutes encore”) + afficher des faux commentaires de personnes ayant reçu ledit iphone après avoir répondu au sondage.

Quatrième point : renforcer l’idée que le questionnaire est lié à une grande marque en posant des questions sur la marque.
5ème point : amener du suspense en laissant croire à l’internaute qu’il pourrait ne pas avoir accès à son prix. Cela renforce le sentiment d’être “chanceux” une fois que le site annonce que l’internaute peut avoir accès aux cadeaux.
6ème point : on remet ici un petit coup de rareté, et de “réassurance” avec les faux commentaires. On y ajoute des photos pour donner envie, et des notes (petites étoiles jaunes sous les photos) pour, une nouvelle fois, valider le fait qu’il s’agit ici d’une vraie offre.
7ème point : vous arrivez enfin sur le formulaire vous permettant d’obtenir votre “gain”. Si l’internaute consultait directement cette page sans tout le processus du questionnaire avant, il remarquerait sans doute plusieurs éléments :

  • La petite phrase sous le téléphone qui indique qu’il s’agit non pas d’un cadeau mais d’une participation à un tirage au sort pour peut-être remporter un téléphone
  • Le bloc de texte (façon CGV) qui précise qu’il s’agit d’un engagement pour un service quelconque de quelques jours qui débouchera sur un abonnement

Oui, quand on voit la page comme ça, il est assez évidemment qu’il ne s’agit pas d’un cadeau. Mais ce sont toutes les étapes d’avant, qui ont conditionné l’internaute, qui expliquent pourquoi l’internaute va entrer ici ses coordonnées bancaires sans même lire les différents blocs de texte.

Arnaque au smartphone à 1 euro : que se passe-t-il ensuite ?

Et bien conformément à ce que l’on vient de détailler précédemment, l’internaute se retrouve abonné, sans même le savoir, à un service en ligne quelconque : cela peut aller du coaching sportif aux cours de cuisine en passant par une vague plateforme de jeux en ligne…

Dès le mois suivant sa participation au sondage, l’internaute constate des prélèvements mensuels de plus ou moins 30 euros pour un service qu’il n’a pas sollicité. Evidemment l’intitulé du prélèvement affiché sur son relevé ne reprend pas le nom de la grande marque (ici dans notre exemple : Orange).

Ce type d’arnaques est très courant. Heureusement il existe des solutions pour les internautes. Pour identifier et stopper les prélèvements, pour obtenir un remboursement suite à une arnaque, ou même ici, via le moteur de recherche de prélèvements
de notre site, pour obtenir des informations sur l’origine des débits.

Pour aller plus loin sur notre site internet :